Deutsche Gesellschaft
für phänomenologische Forschung

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174409

Spinoza 

un autre salut par le corps ?

Pierre Zaoui

pp. n/a

Abstrakt

Spinoza formule ainsi l’une des dernières propositions de l’Éthique, la 39e de la cinquième partie : « Qui a un corps apte au plus grand nombre d’actions, a un esprit dont la plus grande partie est éternelle. » Par rapport à ce qui a été dit de l’unité de l’esprit et du corps humains depuis la deuxième partie, cette proposition semble aller de soi : qui a un corps puissant aura des affects conformes à l’ordre de l’entendement, et donc aura un esprit également puissant, c’est-à-dire éternel. Toutefois, une telle proposition n’en est pas moins étrange par rapport à l’ordre concret du salut qui, dans l’Éthique, en tant que béatitude ou connaissance du troisième genre, est uniquement d’ordre intellectuel. Y aurait-il donc un autre salut par le corps que Spinoza ne décrit pas mais qui aurait spinozistement un sens ? Et si oui, comment parvenir ainsi à « se sauver » en réformant primordialement non son âme mais son corps ? L’ensemble de cet article tente de répondre à cette question.

Publication details

Published in:

(2005) Spinoza et le corps. Astérion 3.

DOI: 10.4000/asterion.302

Referenz:

Zaoui Pierre () „Spinoza : un autre salut par le corps ?“. Astérion 3, n/a.