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Positivisme(s), écoles et mouvances
pp. 99-128
Abstrakt
Comte a fondé l’« école positive » contre celles dites en philosophie « théologiques » ou « métaphysiques » et en politique « rétrogrades », « révolutionnaires », ou « stationnaires ». L’éducation est aussi un enjeu majeur de cette « école ». Les disciples se dispersent en mouvances. Certains, autour de Littré et de la revue La Philosophie positive (1867-1883) se réclament de la philosophie positive en refusant des aspects du positivisme politique et religieux. Les positivistes « complets », dirigés par Pierre Laffitte, s’expriment dans La Revue occidentale (1878-1914). Contestations et schismes se multiplient. Naît une nouvelle Société et sa Revue positiviste internationale (1906-1940). Dans cette histoire complexe les dissidents ont été les propagandistes d’une doctrine corrigée, tandis que les orthodoxes ont hésité entre le développement d’une École-enseignement ou d’une École-Église et les choix politiques ont varié. Lié à divers réseaux, le positivisme comme école de pensée est un label vivace et protéiforme.
Publication details
Published in:
Orain Olivier, Marcel Jean-Christophe (2018) Penser par écoles. Revue d'histoire des sciences humaines 32.
Seiten: 99-128
DOI: 10.4000/rhsh.314
Referenz:
Petit Annie (2018) „Positivisme(s), écoles et mouvances“. Revue d'histoire des sciences humaines 32, 99–128.