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L'école nouvelle de l'activité. Les réceptions contrastées de Fröbel et de Kerschensteiner en France
pp. 125-141
Abstrakt
Friedrich Fröbel et Georg Kerschensteiner furent parfois salués comme deux héros de l’école nouvelle. Pourtant, bien qu’ils aient promu l’activité pédagogique, sous la forme du jeu ou du travail, les deux pédagogues allemands se sont vus reléguer derrière Montessori ou Dewey. Fröbel connut une réception en France dès 1855, lorsque Marie Pape-Carpantier fut chargée d’expérimenter la pédagogie des jardins d’enfants dans une salle d’asile parisienne. Malgré une diffusion importante de ses écrits, même théoriques, dans la seconde moitié du xixe siècle, Fröbel vit cependant son rôle cantonné à l’école maternelle, avant que d’autres références ne l’y remplacent. Kerschensteiner, qui aurait pu lui aussi apparaître comme le continuateur de Pestalozzi et l’instigateur de l’école active, connut une réception brève, dès 1914, avant que de voir son étoile pâlir après la Seconde Guerre mondiale. Son Arbeitsschule fut supplantée en France par l’école du travail de Freinet, et la reconnaissance temporaire dont il jouit en tant que réformateur scolaire ou penseur de la culture et des valeurs ne suffit pas à en faire un classique de l’éducation.
Publication details
Published in:
Fontaine Alexandre, Goubet Jean-François (2016) La pédagogie allemande dans l'espace francophone. Revue germanique internationale 23.
Seiten: 125-141
DOI: 10.4000/rgi.1590
Referenz:
Goubet Jean-François (2016) „L'école nouvelle de l'activité. Les réceptions contrastées de Fröbel et de Kerschensteiner en France“. Revue germanique internationale 23, 125–141.