Deutsche Gesellschaft
für phänomenologische Forschung

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165659

L'esthétique wolffienne comme ars inveniendi

Stefanie Buchenau

pp. 37-48

Abstrakt

Dans cet article je me propose de reconstituer le débat logique et rhétorique sur l’invention qui constitue le contexte philosophique de la fondation de l’esthétique wolffienne. Après une brève introduction sur la contribution de Wolff lui-même, je me tourne vers son disciple Baumgarten et son Aesthetica de 1750-1758 qui prolonge la tendance wolffienne à l’élargissement de l’« inventio » de la logique aux arts, à la rhétorique et à la poésie. Le mérite de Baumgarten consiste à construire un art et une méthode d’inventer rhétorico-poétique et à lui ménager un espace à l’intérieur du système philosophique wolffien. Se souvenant de la place large qu’occupait l’invention chez Cicéron et dans la tradition rhétorique, Baumgarten revendique une catégorie d’invention qui intègre, outre l’invention logique, l’invention rhétorique et poétique, et il propose de nouveaux critères de démarcation entre ces deux types d’invention. Cela lui permet de construire son esthétique comme un second art d’inventer, sur le modèle d’un art d’inventer logique.

Publication details

Published in:

Buchenau Stefanie, Décultot Élisabeth (2006) Esthétiques de l'Aufklärung. Revue germanique internationale 4.

Seiten: 37-48

DOI: 10.4000/rgi.139

Referenz:

Buchenau Stefanie (2006) „L'esthétique wolffienne comme ars inveniendi“. Revue germanique internationale 4, 37–48.