Deutsche Gesellschaft
für phänomenologische Forschung

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165852

Herder et le paysage italien

Pierre Pénisson

pp. 93-99

Abstrakt

Johann Gottfried Herder a voyagé en Italie en 1788 ; sa correspondance témoigne de ce qu’il a vu ; mais en l’occurrence, l’examen de ces lettres montre plutôt qu’il ne voit pas. Pour l’auteur de l’article cette lacune n’est pas un manque. Elle est au contraire conforme à l’ensemble de la philosophie herdérienne, car Herder privilégie l’audition plutôt que la vision, le mouvement plutôt que la stabilité. C’est pourquoi le paysage herdérien, quand il existe, ne peut être que maritime ou lunaire, et c’est pourquoi, bien que sa doctrine soit très peu romantique, l’on trouve chez lui une métaphorique romantique.

Publication details

Published in:

(1997) Le paysage en France et en Allemagne autour de 1800. Revue germanique internationale - ancienne série 7.

Seiten: 93-99

DOI: 10.4000/rgi.612

Referenz:

Pénisson Pierre (1997) „Herder et le paysage italien“. Revue germanique internationale - ancienne série 7, 93–99.