L'identité exemplaire de l'être divin et de l'être créé imposait, dans l'étude précédente, de saisir l'origine absolue de la différence ontologique. Il s'agit ici d'aborder l'autre aspect de cette unité de ressemblance, qui concerne la problématique de la connaissance. L'esprit fini conclut à l'infini à même le non-être de l'étant, par la médiation de l'être: tel est l'enseignement majeur de Siewerth, déployé comme expérience originaire, connaissance transcendentale, analogia entis apriorique et identitaire, pour s'achever dans la considération post-idéaliste des preuves de Dieu. La transcendance de Dieu apparaît, dans un tel contexte, au sein même de la ressemblance mondaine.